Javascript désactivé
Veuillez activer javascript afin de profiter pleinement des fonctionnalités de ce site
Les passés maritimes, historiques, industriels et naturels de notre Cité sont ainsi mis en valeur à travers l'art urbain.
© 13ARTS
On débute tout d'abord ce parcours par un regard mystérieux, celui de Jacques-Noël SANÉ surnommé « Le Vauban de la marine » Né à Brest en 1740 et mort à Paris en 1831, il est l’ingénieur constructeur naval français le plus brillant de l’âge de la voile.
Puis, côté Loire, on découvre le bateau « La Méduse » construit à Paimbœuf. Napoléon s’y intéresse lors de sa visite en 1808. Il a été inauguré et acclamé par la foule le 1er juillet 1810 avant de faire naufrage le 2 juillet 1816, entraînant la mort de 160 personnes, dont 147 abandonnées sur un radeau de fortune.
Le naufrage inspire à Théodore Géricault en 1818-1819 le tableau monumental « Le Radeau de la Méduse », exposé au musée du Louvre.
Ici un mélange coloré inspiré du passé industriel de Paimbœuf et de son patrimoine naturel.
On y retrouve l'Angélique des estuaires (herbe à la fièvre), rare plante endémique française menacée et protégée. Ainsi que la Gratiola appelée aussi Herbe au pauvre homme, ou Petite digitale…
L’usine Kuhlmann y est aussi représentée. Pendant 80 ans, la commune de Paimbœuf a accueilli le plus gros pôle industriel du sud de l’estuaire, celui de l’usine Kuhlmann qui comptait encore en 1970 plus de 700 salariés. Très vite actif dans la production d’engrais, le groupe industriel fut pionnier du développement des superphosphates. Jusqu’à sa fermeture en 1996, le site fabriquait le plomb tétraéthyle, essentiel à la composition de l’essence. En créant des logements, des clubs sportifs, une école d’apprentis, cette usine a marqué l’histoire de Paimbœuf.
© Service communication
(26, boulevard Dumesnildot)
Pierre Chevry, patron de l’usine Kuhlmann de Paimbœuf, est ici représenté. Né en Haute-Marne en 1894, ingénieur, polytechnicien et résistant, on lui doit notamment d’avoir prévenu ses salariés avant l’arrivée des Allemands. Il est mort en déportation le 17 août 1944.
L'usine renaît et on retrouve son logo sur la fresque, (un K bleu) ainsi que sa devise NEC PLURIBUS IMPAR (Tout lui est possible).
Nous remercions chaleureusement Carine et Gaël de l'association 13ARTS ainsi que les artistes WIDE et Francis PERSU du collectif 100pression pour leur performance. Nous comptons sur le civisme de chacun pour qu'elle soit respectée jour après jour.
LE + : partagez avec nous vos photos des trois réalisations avec @ville_de_paimboeuf sur Instagram
Qui sont-ils ?
L’association 13ARTS a été constituée par Carine et Gaël, deux passionnés de graffitis et de patrimoine industriel. Elle s’est implantée dans l’ancien Centre de soin de Paimbœuf, situé rue Pierre-Jubau, afin d’y développer un lieu d’exposition et de liberté d’expression artistique pluridisciplinaire. L’association a pour objectif de rendre accessible la culture de manière large et transversale ; d’orchestrer la rencontre entre les publics et les artistes ; et de valoriser la création, le patrimoine urbain et les talents locaux à travers l’art de la rue (Street-art).
Persu est actif dans la scène graffiti française depuis le début des années 90, alors qu'il intervient sous divers pseudonymes. C’est au sein de L’OCT crew qu’il développe une technique qui lui permet de pouvoir tout réaliser, du simple «flop» à la fresque ultra colorée. Bien qu’inspiré par la bande-dessinée dans l’élaboration de ses personnages et paysages, sa spécialité reste le «Wild style», style de lettrage complexe. Dessinant inlassablement, ce sont les liens entre les lettres qui le fascinent et avec lesquels il joue le plus.
Depuis son enfance, Wide est fasciné par les espaces abandonnés, cédés par l’homme au sauvage. Ces ruines modernes nous renvoient à notre propre temporalité, à l’impermanence de toute chose. Cela fait 20 ans qu’il réalise des peintures, par essence éphémères, dans ces lieux en décomposition. Cette pratique a développé chez Wide un intérêt pour l’obsolescence produite par le temps et l’a amené dans cette recherche d’esthétisation de l’éphémère vers le Glitch art. Cet art consiste à reconnaître la beauté dans les erreurs d’affichage des images numériques, sous la forme de fragmentations, de répétitions et d’artefacts. Wide tente de reproduire en peinture cette esthétique de l’obsolescence technologique qui peut apparaître sur nos écrans LCD. La collecte de photos d’identité, témoignages d’un instant T, et la capture de mots tirés du flot d’informations en continu à la fois « news » et déjà dépassées, constituent la matière première du travail d’atelier de Wide. Il explore ces thèmes dans des œuvres tendant vers l’abstraction, en expérimentant différents supports et techniques.
Association 13ARTS Carine JOLY (Présidente), 06 47 97 66 16 / 13arts.asso@gmail.com / www.facebook.com/13arts.asso
Collectif 100pression, 11 Rue des Olivettes, 44000 Nantes / 06 08 02 79 81